Bonjour,
Toute les histoires qui on pour thème (le sanglier) font la une
des journaux et du journal télévisé.Je ne comprend pas du tout cette acharnement si quelqu'un à une explication je suis preneur.Celle çi s'est mal terminé pour le pauvre animal.
Couché sur le flanc, le groin ensanglanté, l’animal récupère. Il
vient de saccager le salon de coiffure JLD dans la galerie commerciale
de l’hypermarché Leclerc, ZAC du Saule Gaillard, à Frouard, en bordure
de forêt. « J’étais en train de coiffer une cliente et sa fille quand le
sanglier a déboulé en force dans le salon », explique Lætitia, une
employée, contrainte de terminer le shampoing chez son voisin fleuriste.
« La porte était fermée mais il a réussi à entrer. Nous nous sommes
échappées par l’arrière-boutique ».
Pris au piège, en état de stress intense, le suidé - un mâle d’une
soixantaine de kilos - dévaste tout sur son passage. Il est 15 h.
Quelques minutes avant son incursion chez le coiffeur, le sanglier avait
fait une petite halte chez le parfumeur Marionnaud. « J’ai d’abord cru
qu’il s’agissait d’un gros chien », explique Corinne à la caisse.
« Effrayée, une cliente s’est réfugiée derrière le comptoir avec ses
deux enfants. Le sanglier est ensuite allé au fond du magasin avant de
ressortir en courant. Sans aucun dégât ! ».
Direction les rayons du centre Leclerc. « J’étais aux fruits et
légumes avec ma fille quand l’animal est passé devant nous. Une scène
impressionnante et irréelle », confie Marielle (Custines). « Moi j’étais
au liquide et je l’ai vu chargé des gens avant qu’il ne traverse la
ligne de caisses pour se réfugier chez JLD », rapporte un témoin.
Alertés par les cris, les agents de sécurité de Leclerc ont la
présence d’esprit d’isoler la bête dans le salon de coiffure en bloquant
la porte d’entrée à l’aide d’un imposant bac à fleurs. D’un côté un
animal pris au piège par les baies vitrées du salon et de l’autre, des
clients enfermés dans le centre commercial, derrière les rideaux de fer
descendus en urgence.
Abattu
Très vite, les gendarmes de Frouard et Nancy sous le commandement des
capitaines Lamarre et Gasparatto, arrivent sur les lieux aux côtés des
pompiers et d’un agent de l’Office national de la chasse et de la faune
sauvage (ONCFS). Pas question d’abattre le cochon à coups de fusil à
pompe… « J’espère qu’ils vont le capturer et le relâcher dans les
bois », s’avance Marielle. La chasse est fermée depuis le 28 février.
16 h 30, le commandant des pompiers Péter Ketelers, directeur du
groupe animalier au Service départemental d’incendie et secours de
Meurthe-et-Moselle, charge son fusil à air comprimé (pression 3 bars)
avec une seringue hypodermique.
L’officier, par ailleurs vétérinaire à Blénod-lès-Pont-à-Mousson,
entrouvre la porte du salon et décoche une première fléchette
anesthésiante dans le cuisseau du cochon épuisé. Gros dodo ? Sur une
oreille. Il faudra une double dose. Endormi, déposé dans la camionnette
des pompiers, le sanglier est exfiltré pour un check-up loin de
l’agitation ambiante. « Il ne présentait pas de blessures importantes »,
observe le véto qui, comme la procédure le prévoit, a remis le sanglier
à l’ONCFS. « L’animal est classé nuisible dans le département. Nous
avons dû l’abattre, c’était la seule solution », assure-t-on à l’ONCFS.
Alain THIESSE
Toute les histoires qui on pour thème (le sanglier) font la une
des journaux et du journal télévisé.Je ne comprend pas du tout cette acharnement si quelqu'un à une explication je suis preneur.Celle çi s'est mal terminé pour le pauvre animal.
Couché sur le flanc, le groin ensanglanté, l’animal récupère. Il
vient de saccager le salon de coiffure JLD dans la galerie commerciale
de l’hypermarché Leclerc, ZAC du Saule Gaillard, à Frouard, en bordure
de forêt. « J’étais en train de coiffer une cliente et sa fille quand le
sanglier a déboulé en force dans le salon », explique Lætitia, une
employée, contrainte de terminer le shampoing chez son voisin fleuriste.
« La porte était fermée mais il a réussi à entrer. Nous nous sommes
échappées par l’arrière-boutique ».
Pris au piège, en état de stress intense, le suidé - un mâle d’une
soixantaine de kilos - dévaste tout sur son passage. Il est 15 h.
Quelques minutes avant son incursion chez le coiffeur, le sanglier avait
fait une petite halte chez le parfumeur Marionnaud. « J’ai d’abord cru
qu’il s’agissait d’un gros chien », explique Corinne à la caisse.
« Effrayée, une cliente s’est réfugiée derrière le comptoir avec ses
deux enfants. Le sanglier est ensuite allé au fond du magasin avant de
ressortir en courant. Sans aucun dégât ! ».
Direction les rayons du centre Leclerc. « J’étais aux fruits et
légumes avec ma fille quand l’animal est passé devant nous. Une scène
impressionnante et irréelle », confie Marielle (Custines). « Moi j’étais
au liquide et je l’ai vu chargé des gens avant qu’il ne traverse la
ligne de caisses pour se réfugier chez JLD », rapporte un témoin.
Alertés par les cris, les agents de sécurité de Leclerc ont la
présence d’esprit d’isoler la bête dans le salon de coiffure en bloquant
la porte d’entrée à l’aide d’un imposant bac à fleurs. D’un côté un
animal pris au piège par les baies vitrées du salon et de l’autre, des
clients enfermés dans le centre commercial, derrière les rideaux de fer
descendus en urgence.
Abattu
Très vite, les gendarmes de Frouard et Nancy sous le commandement des
capitaines Lamarre et Gasparatto, arrivent sur les lieux aux côtés des
pompiers et d’un agent de l’Office national de la chasse et de la faune
sauvage (ONCFS). Pas question d’abattre le cochon à coups de fusil à
pompe… « J’espère qu’ils vont le capturer et le relâcher dans les
bois », s’avance Marielle. La chasse est fermée depuis le 28 février.
16 h 30, le commandant des pompiers Péter Ketelers, directeur du
groupe animalier au Service départemental d’incendie et secours de
Meurthe-et-Moselle, charge son fusil à air comprimé (pression 3 bars)
avec une seringue hypodermique.
L’officier, par ailleurs vétérinaire à Blénod-lès-Pont-à-Mousson,
entrouvre la porte du salon et décoche une première fléchette
anesthésiante dans le cuisseau du cochon épuisé. Gros dodo ? Sur une
oreille. Il faudra une double dose. Endormi, déposé dans la camionnette
des pompiers, le sanglier est exfiltré pour un check-up loin de
l’agitation ambiante. « Il ne présentait pas de blessures importantes »,
observe le véto qui, comme la procédure le prévoit, a remis le sanglier
à l’ONCFS. « L’animal est classé nuisible dans le département. Nous
avons dû l’abattre, c’était la seule solution », assure-t-on à l’ONCFS.
Alain THIESSE