Bonjour,
Montpellier
Traque aux sanglier dans la réserve du Méjean
Voila ce qu'on pouvez lire dans le midi libre édition du 3 mars 2010.
CHASSE : Sur ordre du préfet, il s'agit de réguler une population dévastatrice
Leurs sabots longs,
que la course sur sols durs n'a pas rabotés, trahissent leur vie dans
le marais, entre roubines, roselière et ronciers. C'est là, dans ce
milieu fermé, « éprouvant, harassant » pour les hommes et les chiens
que blessent les roseaux après des heures à courir dans l'eau, qu'hier,
on a traqué le sanglier en mission préfectorale. Une seconde battue en
quinze jours mais une campagne première du genre à travers la réserve
du Méjean, depuis plus de dix ans.
« Je pense qu'il y en a une
cinquantaine sur les 200 ha , juge Gérard Zapatta, le directeur de la
réserve naturelle, le nombre fluctue selon les naissances. Ceux qui se
font abattre en allant vers Fangouse et les élevages de taureaux
chercher de la nourriture. » Voilà une quinzaine d'années que le sanglier prospére dans un secteur trés
proche des premiers lotissements, sur une zone fréquentée par 100 000
visiteurs chaque année. Une plaie à plusieurs titres. L'ongulé, vorace,
se nourrit des nichées, dévaste des espèces végétales précieuses et
laboure les prés salés, nuisible pour les espèces avicoles que la
réserve protège. « Le sanglier est aussi un danger en terme de sécurité
à l'égard des promeneurs , poursuit Gérard Zapatta, des automobilistes,
lorsqu'il franchit la route de Pérols ou celle de Palavas. Il n'est pas
à sa place sur la bande littorale. » La nécessité de l'éradiquer fait
aujourd'hui consensus, la battue répondant ainsi à la requête du
Conservatoire du littoral et de la mairie de Lattes.
Hier, une cinquantaine à poste, douze lieutenants de louveterie en
mouvement avec leurs chiens, la traque a duré de 9 h à 15 h, dans des
marais que la direction de la réserve avait parfois asséchés, procédant
ailleurs à des brûlis pour ouvrir un milieu difficile. Carte et vues
aériennes en mains, Robert Contreras, président des louvetiers de
l'Hérault, dirigeait cette mission de régulation, « après plusieurs
visites de terrain pour affiner les lignes de postes : l'animal a du
flair, il peut les passer en revue à la recherche du vide par où
s'enfuir. » Huit n'y parvinrent pas, dont deux mâles de 75 et 80 kg, à
ajouter à six autres il y a quinze jours. Mais c'est à une politique à
plus long terme que réfléchit Gérard Zapatta : « J'ai une autorisation
préfectorale pour les piéger par une cage toute l'année. Il en faudrait
d'autres, à ajouter à du tir sélectif, éventuellement des battues. »
Montpellier
Traque aux sanglier dans la réserve du Méjean
Voila ce qu'on pouvez lire dans le midi libre édition du 3 mars 2010.
CHASSE : Sur ordre du préfet, il s'agit de réguler une population dévastatrice
Leurs sabots longs,
que la course sur sols durs n'a pas rabotés, trahissent leur vie dans
le marais, entre roubines, roselière et ronciers. C'est là, dans ce
milieu fermé, « éprouvant, harassant » pour les hommes et les chiens
que blessent les roseaux après des heures à courir dans l'eau, qu'hier,
on a traqué le sanglier en mission préfectorale. Une seconde battue en
quinze jours mais une campagne première du genre à travers la réserve
du Méjean, depuis plus de dix ans.
« Je pense qu'il y en a une
cinquantaine sur les 200 ha , juge Gérard Zapatta, le directeur de la
réserve naturelle, le nombre fluctue selon les naissances. Ceux qui se
font abattre en allant vers Fangouse et les élevages de taureaux
chercher de la nourriture. » Voilà une quinzaine d'années que le sanglier prospére dans un secteur trés
proche des premiers lotissements, sur une zone fréquentée par 100 000
visiteurs chaque année. Une plaie à plusieurs titres. L'ongulé, vorace,
se nourrit des nichées, dévaste des espèces végétales précieuses et
laboure les prés salés, nuisible pour les espèces avicoles que la
réserve protège. « Le sanglier est aussi un danger en terme de sécurité
à l'égard des promeneurs , poursuit Gérard Zapatta, des automobilistes,
lorsqu'il franchit la route de Pérols ou celle de Palavas. Il n'est pas
à sa place sur la bande littorale. » La nécessité de l'éradiquer fait
aujourd'hui consensus, la battue répondant ainsi à la requête du
Conservatoire du littoral et de la mairie de Lattes.
Hier, une cinquantaine à poste, douze lieutenants de louveterie en
mouvement avec leurs chiens, la traque a duré de 9 h à 15 h, dans des
marais que la direction de la réserve avait parfois asséchés, procédant
ailleurs à des brûlis pour ouvrir un milieu difficile. Carte et vues
aériennes en mains, Robert Contreras, président des louvetiers de
l'Hérault, dirigeait cette mission de régulation, « après plusieurs
visites de terrain pour affiner les lignes de postes : l'animal a du
flair, il peut les passer en revue à la recherche du vide par où
s'enfuir. » Huit n'y parvinrent pas, dont deux mâles de 75 et 80 kg, à
ajouter à six autres il y a quinze jours. Mais c'est à une politique à
plus long terme que réfléchit Gérard Zapatta : « J'ai une autorisation
préfectorale pour les piéger par une cage toute l'année. Il en faudrait
d'autres, à ajouter à du tir sélectif, éventuellement des battues. »
Ollivier LE NY
Le sanglier est devenue la bête noir a éradiqués dans toute la France jusqu'à ou va ton aller.